Cancer de l’endomètre
Cancer de l’endomètre
Le cancer de l’endomètre est la hantise devant des métrorragies post-ménopausiques. Son incidence est en augmentation du fait du vieillissement de la population et des modifications des habitudes de la vie.
Après le cancer du sein, le cancer de l’endomètre vient en deuxième position parmi les cancers gynécologiques. Une proportion importante des cancers de l’endomètre serait attribuable à un terrain d’hyperoestrogénie relative d’origine soit interne soit externe.
Malheureusement, il n’existe pas d’examen de dépistage pour le cancer de l’endomètre.
A part les métrorragies péri ou post ménopausiques, le cancer peut être révélé par une hydrorrhée ou une pyométrie, les douleurs pelviennes sont généralement rares et tardives.
L’échographie pelvienne suspecte le cancer de l’endomètre devant notamment une augmentation de l’épaisseur endométriale (> 5 mm). la confirmation du diagnostic passe par l’histologie en réalisant une biopsie de l’endomètre. Une IRM ensuite permet de déterminer le type de cancer la profondeur de l’invasion tumorale et son éventuelle extension à d’autres tissus voisins ou plus éloignés. Son évolution reste longtemps locorégionale.
La chirurgie est le traitement principal du cancer de l’endomètre basée sur une hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale et une lymphadénectomie iliaque.
La radiothérapie peut être pratiquée selon deux modalités, associées ou non entre elles : la curiethérapie (radiothérapie interne) ou la radiothérapie externe.
La chimiothérapie et l’hormonothérapie sont réservées aux stades avancés.