Cancer du sein
Cancer du sein
Premier cancer de la femme, chaque année, grâce au dépistage précoce du cancer du sein, des milliers de vie sont sauvées. Plus on le dépiste tôt, meilleur est le pronostic, et plus les traitements sont conservateurs et allégés. Les chances de guérison deviennent alors très importantes.
Un cancer hormonodépendant ayant une composante familiale importante. Le dépistage est basé essentiellement sur un suivi gynécologique régulier annuel au moins, et sur la pratique de mammographies régulières. En effet, une mammographie est indiquée tous les deux ans pour les femmes de 50 à 74 ans. Puis, la stratégie de dépistage sera adaptée par leur gynécologue selon les cas.
Le cancer est généralement suspecté soit lors de la perception d’un nodule irrégulier, dur et indolore à la palpation du sein, soit suite à une image suspecte à la mammographie.
Il existe 2 types principaux de cancer, selon s’il se développe
– dans les canaux galactophores
– ou dans les lobules.
Le cancer est dit in situ s’il respecte la membrane basale et donc pas de risque d’envahissement ganglionnaire, et infiltrant s’il dépasse cette membrane et envahit le tissu conjonctif avoisinant
Le diagnostic de certitude est histologique, il repose sur soit une microbiopsie soit une macrobiopsie selon que la lésion est palpable ou non.
Le bilan d’extension comprend : une radio thorax, une échographie abdominale plus ou moins une scintigraphie osseuse ou un scanner thoraco-abdomino-pelvien d’emblée. Le CA15-3 sert surtout pour la surveillance post thérapeutique.
La prise en charge est double : un traitement local assurant l’exérèse de la tumeur et des ganglions et un traitement général adjuvant pour prévenir les métastases.
La chirurgie peut être conservatrice (tumorectomie) ou radicale (mastectomie) complétée par un curage ganglionnaire systématique en cas de cancer infiltrant.
La radiothérapie adjuvante a pour but de prévenir les récidives locorégionales..
La chimiothérapie est indiquée en cas d’envahissement ganglionnaire ou de facteurs de risque métastasiques.
L’hormonothérapie est aussi une option thérapeutique qui permet de freiner la stimulation des cellules tumorales par l’œstrogène.
Le cancer du sein a un bon pronostic s’il est diagnostiqué précocement avec un taux de survie qui dépasse 80 %.
